Les officiels témoignent ..... Au champagne, M. Benoist, sous-préfet porte tout d’abord la santé de M. le président de la République, puis il donne la parole à parole à M. Caron qui présente les excuses d’un certain nombre de notabilités parmi lesquels MM. Drelet, préfet de la Seine-Inférieure ; Paul Bignon, André Lavoine, Jules Siegfried, et de Folleville, députés ; Génestral, maire du Havre, vice-président du Conseil général ; docteur Fidelin et Leseigneur, conseillers généraux ; général Capiomont, gouverneur du Havre ; Pesquet, maire de Gonneville-la-Mallet ; docteur Auger, maire de Bolbec ; Bellet, maire de Goderville ; Crochemore, maire de Tourville -les-Ifs ; Arsène Leconte, maire de Vattetot-sur-Mer ; Fiory, maire d’Etretat ; Caron, maire de Lillebonne ; Baudoin et Adjoints au maire de Bolbec ; Jeanne, adjoint au maire d’Etretat ; Lhonoré, président de la délégation cantonale.
Des bravos prolongés saluèrent au passage la lettre de M. Génestal dans laquelle le maire du Havre rappelait la carrière de M. Duglé et la fermeté de ses convictions républicaines, dès longtemps arrêtées.
M. L. Soublin, adjoint au maire de Fécamp, prend ensuite la parole en ces termes :
Mesdames, Messieurs,
Je suis heureux et fier en même temps, que mes treize années passées de collaboration à l’administration municipale avec notre distingué maire, M. Robert Duglé et l’intimité toute cordiale qui s’est établie entre nous, dans une même communauté de vues et de sentiments, me permettent aujourd’hui d’exprimer toute la sympathie, l’estime, l’affection et aussi l’admiration que j’ai pour lui.
Mon cher Maire et ami,
Votre nomination dans l’ordre national de la Légion-d’Honneur a été accueillie par une manifestation générale de sympathie de la population fécampoise, c’est le plus bel éloge que l’on puisse faire de vous ; tous sachant les services nombreux et désintéressés que vous avez rendus à votre ville natale depuis plus de 27 années que vous êtes au conseil municipal.
Aujourd’hui que vos amis se sont assemblés autour de vous pour fêter cette haute distinction, je me fais un devoir agréable et doux, votre modestie dût-elle en souffrir de retracer, en quelques mots, votre carrière si laborieuse et si méritoire.
Extrait du Petit Havre du 23 février 1914