Depuis la seconde moitié du dix-neuvième siècle, les “Baigneurs”, fréquentent les établissements de la Côte Normande, il convient, naturellement de les distraire. Rapidement, un casino va venir compléter l’Établissement de Bains, les concerts de l’après-midi, vont s’étoffer, passant du simple trio à l’orchestre symphonique, puis ce seront les bals de soirée, complétés, par les représentations lyriques.
Mais ces “soirées” ne sont encore fréquentées que par l’élite parisienne qui va amener avec elle “son monde artistique” et entrainer la bourgeoisie locale, qui à son tour va “s’abonner”.
Le public populaire, devra quant à lui attendre le début du vingtième siècle pour connaitre, et participer, à ces spectacles. Il va sans doute y prendre goût, grâce à la Symphonie Amicale, qui va faire évoluer les concerts de bienfaisance, non pas vers la représentation lyrique, mais en pastiche de cette dernière, avec la Revue locale.
Le concept n’est pas nouveau, il y a quelques essais connus ; mais elle va connaître sa période de gloire, avec cette formation, dirigée par Ferdinand Moreau, également directeur de l’Harmonie de la Bénédictine. Les représentants du commerce fécampois, sont “également de la partie”. Citons, pour mémoire Louis Solsou (épicier en gros), président ; Séverin Lair (négociant en vins) ; Achille Grugeon et André-Paul Leroux (peintres) ; Léon Mail (fleuriste), nous ne les citerons pas tous, la liste serait trop longue.
Mais nous ne nous pardonnerions pas de passer sous silence, Adrien Constantin, négociant en bois, mais surtout excellent librettiste, doublé d’un réel musicien – sans doute inspiré par le “Grand Offenbach” – il va offrir au public fécampois une parodie des grands classiques avec l’actualité locale.
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