La Revue Théâtrale Locale, a fait les beaux jours des années 1855 à 1930, en reprenant l’actualité pour rire ou sourire. Ce genre populaire par excellence, faisait appel à tous ; chanteurs, conteurs, acteurs, musiciens, amateurs ou professionnels ; mais également techniciens, ou simples figurants. Elle était un modèle d’intégration culturelle, sans pour autant oublier les différences sociales.
Si La Belle Saison, faisait la Fête dans la rue avec les Kermesses, les Cavalcades, les Fêtes des fleurs, ainsi qu’avec ces grands rassemblements organisés pour les Concours de Musiques ; La Saison d’Hiver faisait quant à elle la Fête en Salle. Et les sociétés de Musique Symphonique y ont trouvé un aboutissement à leurs concerts.
Le Livret souvent improvisé par la commère et le compère, reprenait au fil des représentations, les faits de l’année précédente, comme les plus récents. Pas une manifestation, commémoration publique ou privée n’y échappait. Si un premier galop d’essai a vu le jour en 1886, il a fallu attendre 1908, et un couple qui ne voulait pas dire son nom (M. et Mme Hixe) pour que La Symphonie Amicale produise son premier spectacle. L’année suivante, c’est à nouveau un anonyme (pour peu de temps) qui s’y “attelle”, et ce sera le premier grand succès d’un musicien de l’orchestre. Son nom ? : Adrien Constantin ! D’autres l’ont suivi : Désiré Lacoudre, Charles Duboc, Ernest Lair, Marcel Gosselin ainsi qu’Ernest Richard.
Nous avons, et c’est heureux, la mémoire de ces manifestations festives grâce à ceux qui l’ont “figée” à chaud, dans la presse locale. Les rédacteurs de l’époque n’étaient pas avares de commentaires, dont la lecture peut paraître rébarbative, pour bon nombre d’entre vous. Mais pour ceux qui souhaitent en savoir plus, un clic sur l’image, vous y amène à la page.
Faites-vous plaisir, consultez, vous allez sans aucun doute trouver, ou retrouver des événements, pourquoi pas un parent participant de cette manifestation. Je vous souhaite une bonne lecture et...... de bons souvenirs !