La “Saison des Bains de Mer” débute le 15 juillet pour clôturer le 15 septembre. La “Saison Théâtrale” se déroule quant à elle du 15 juin au 15 septembre. Pour attirer et surtout, retenir les “Baigneurs” il était nécessaire de leur procurer, détente et distractions en complément de la Balnéothérapie.
Les établissements de Bains mettent à la disposition de leurs clients, outre l’indispensable hébergement, la restauration, des salles de lecture et de jeux. On organise bien vite quelques concerts, avec des “Cuivres locaux”, rapidement remplacés en 1862 par un petit orchestre recruté à l’extérieur par M. Chemin.
L’année suivante, l’établissement passe aux mains du “Crédit Suisse”, le premier directeur M. Nathan appelé par le groupe recrute un chef d’orchestre, Eugène Dugard, pour mettre en place une “Saison lyrique”, ce dernier va consacrer 22 années de sa carrière au Casino de Fécamp, dont il prend la direction en 1872. Il va créer et développer une saison théâtrale, et obtenir, après de pressentes demandes, la construction d’une salle de spectacle digne de ce nom. Son départ en 1886 reste assez mystérieux, peu compréhensible. Il est remplacé par Eugène Lejolivet, qui va poursuivre son œuvre, pendant 3 années, sans vraiment s’imposer, finissant d’ailleurs par “s’y casser les dents” à la suite d’une querelle d’intérêt entre son épouse, et la première chanteuse de la troupe, l’une voulant ravir les meilleurs rôles à l’autre !
Hyacinthe d’Albert (un pseudonyme resté mystérieux), prend en main l’établissement en 1890, non plus comme Chef d’orchestre-Directeur, mais en qualité de Directeur-Administrateur, il va faire appel aux artistes qui se produisent habituellement aux saisons d’hiver des Opéras et Théâtres régionaux, ainsi qu’aux “Tournées” et, ainsi faire entrer le Casino de Fécamp dans la cour des grands.
Pour retracer ce parcours, ce sont donc tout d’abord les années de 1886 à 1890 que nous avons choisies à votre attention. Et pour terminer l’année 1909 première (vraie) saison du “Nouveau Casino” si cher aux Fécampois.