Les dernières inaugurations

     A l’issue du banquet, le ministre remonta dans son auto qui, précédée d’un peloton de gardes à cheval et suivie des autres voitures du cortège gagna les beaux bâtiments réservés au collège de garçons et à l’école primaire supérieure. Nous avons dit la qualité des nouveaux aménagements scolaires. M. Laurent Eynac ne cacha point tout le bien qu’il en pense, puis il gagna le parc du Val-aux-Clercs, où en l’honneur de l’inauguration se déroulait une très intéressante fête musicale et gymnique.

     La musique du 129^e R.I., la Lyre Maritime, la société de gymnastique “Bois-Rosé”, les enfants des écoles communales, participaient à cette réunion à laquelle la pluie ne fit heureusement pas trop de tort. La fête battait son plein quand le ministre – qui allait bientôt quitter Fécamp – se rendit vers les lotissements proches de la Société anonyme des habitations à bon marché de la ville de Fécamp.

     Cette dernière visite fut également faite en détail. Rarement, de mémoire de journaliste, une journée d’inauguration fut aussi chargée et aussi importante,[1] mais bien peu souvent également – il convient d’ajouter – des cérémonies analogues obtinrent un pareil succès.

Le soir tandis que la ville pavoisée et illuminée, présentait une grande animation, un gala se déroulait au Casino municipal. De fins artistes donnèrent, dans de frais décors, la délicieuse comédie musicale de Frantz Schubert, Chanson d’Amour, en présence d’une assistance élégante qui passa là de bien agréables moments.                                                                                           

J.E.F 

Source : Journal de Rouen du 29 juillet 1935, Archives départementales de Seine-Maritime

[1] Ce qui fit, par la suite appeler cette journée : JOURNÉE MARATHON