FÉCAMP-FESTIF - La FÊTE EN SALLE
 Dernière mise à jour : 25 février 2017
 

       30 avril 1911 au Casino : Première de la Revue de printemps en 1 acte de Charles DUBOC et Adrien CONSTANTIN.
 

      Cette amusante revue est précédée d'une partie de concert où la SYMPHONIE produit de nouveaux morceaux. Où l'on peut entendre dans un répertoire varié, et des mieux composés, la gracieuse commère de toutes les revues ...

       Pétillante d’esprit, on se diverti fort, aux aventures de Popaul, fils du ministre de la pisciculture et de Polyte l’ineffable Polyte, un garçon de bureau qui n’est pas “à la manque”.


     Journal de Fécamp : Avril 1911
 SYMPHONIE AMICALE DE FÉCAMP


     En rendant compte à nos lecteur, en février dernier de l’Assemblée générale de la Symphonie Amicale, nous avions annoncé que cette intéressante et active société allait se remettre au travail afin de monter avant la fin de l’hiver un concert de société où elle produirait une Revuette de printemps en un acte, : On sent qu’ça pousse ! due à la collaboration de deux de nos concitoyens . . . .  Eh ! Pourquoi ne pas les nommer ? Vous les connaissez tous deux, et ils ont - nous en sommes persuadés - toutes vos sympathies. Le livret est dû à la plume alerte et spirituelle de M. Charles Duboc qui vient de quitter, il y a quelques jours à peine, le Journal de Fécamp, où il laisse d’unanimes regrets, pour rentrer à la rédaction du Havre-Eclair.
 

     M. Adrien Constantin, l’auteur tant applaudi de Fécamp-Trotte et de  As-tu vu la Comète ? a bien voulu, d’autre part, se charger d’écrire et d’adapter la musique des couplets : c’est dire en même temps qu’elle sera des plus gaies et des plus agréables à entendre, d’autant plus qu’elle retrouvera pour son exécution les mêmes interprètes, les mêmes accompagnateurs.
 

       Nous sommes maintenant en mesure d’annoncer que la Symphonie Amicale a fixé la date de la première et unique représentation de la Revuette : On sent qu’ça pousse ! au dimanche 30 avril en soirée dans la grande salle de spectacle du Casino.
 

     Cette amusante revue sera précédée d’une partie de concert où la Symphonie produira de nouveaux morceaux et on entendra, dans un répertoire varié et des mieux composés, la gracieuse commère de toutes nos revues, Mlle Suzanne Lechevallier dont la diction si intelligente, si variée et si impeccable n’est plus à vanter auprès de nos concitoyens : puis Mme Larose, dont la superbe voix dans les grands airs d’opéra réserve plus d’une surprise à nos meilleurs dilettante ; puis M. Delacroix, ténor très apprécié des Concerts dieppois, et M. Dandrieux, chanteur humoristique genre Fragson, dont on se rappelle le succès très mérité au concert de mai 1909, notamment dans “le Paveur de Métro” et “la Réforme de l’Orthographe”.
 

     Et à ces éléments de succès, il nous faut encore ajouter deux artistes consommés qui pour la partie instrumentale ont donné la mesure de leur magnifique talent dans un précédent concert. Il s’agit de M. et Mme  A. De Meyer, violoniste et pianiste. On nous en voudrait d’insister davantage, et pourtant il est nécessaire de dire encore que M. De Meyer est aussi un virtuose de la mandoline : virtuosité - soyons indiscrets jusqu’au bout - qui se transforme même en véritable acrobatie : on en jugera.
 

     Enfin dans le genre diction, nous aurons aussi au programme M. Courroy, dont la réputation de fin et spirituel diseur est indiscutable et ne demande qu’à s’affirmer de nouveau. 

     Voilà plus qu’il n’en faut pour attirer au Casino le dimanche 30 avril en soirée, les nombreux habitués des concerts de la Symphonie Amicale, qui cette fois encore, ne voudrons pas marchander leurs précieux encouragements à cette excellente société, si bien administrée et dirigée par MM. Solsou et Moreau.


La Distribution, les Couplets