Ce sont les incontournable des grands rassemblements populaires, on ne conçoit pas de fêtes, cavalcades où autre manifestation officielle sans la participation d’une société de musique.
On connait tout d'abord, les Orphéons, créés sous la Monarchie de Juillet (1830-1848) par Wilhem en 1833.
Tout d'abord, société de chant choral ils doivent leur nom à Orphée, héros de la mythologie grecque, dont les chants passaient pour être particulièrement beaux. Une fanfare composée d’instrument à vent et d'une batterie, vint rapidement compléter l’ensemble vocal. Mouvement festif et musical de masses par excellence, les orphéons, appelés également Sociétés chorales ou Sociétés orphéoniques, rassemblaient, en France, mais également dans d'autres pays, des milliers de chorales masculines le plus souvent subventionnées par des entreprises ou des municipalités. Elles étaient constituées de chanteurs issus des classes moyennes ou populaires. Par la suite, des femmes purent également y participer.
La Société Mélophile :
La première connue, à Fécamp : Créée en 1852 par M. Lemasurier qui en prend, la présidence, après des difficultés de mise en place elle sera reconstituée en 1863.
Le maire de Fécamp Jacques Huet en est le Président honoraire, M. Domergue le Directeur, elle compte : 40 membres actifs, et 90 membres honoraires, elle obtient dès sa création de nombreuses récompenses : Un 2éme prix le 3 juillet 1863 à Lillebonne ; Un 1er prix (troisième division - troisième section) le 6 juin 1864 à Bolbec ; Un 1er prix (troisième division - deuxième section) le 10 juin 1865 à Yvetot.
Elle est dissoute peu après en raison d’un désaccord entre ses membres.
L'Orphéon de Fécamp
Créé par M. Hartmann et autorisée par arrêté de Mr le sénateur-préfet, le 28 mai 1863. Cette société a pour président Mr Berchut, adjoint au maire de Fécamp, Jacques Huet ; et pour directeur Mr Hartmann.
L’Orphéon est composé : d’une Chorale et d’un Orchestre d'instruments à vent et de percussions il comporte 60 membres actifs, dont 32 forment la Fanfare. L’ensemble est dirigé par Mr Hartmann.
Forte d’une centaine de membres honoraires, elle obtient rapidement de nombreux succès : le 7 juillet 1863 à Lillebonne, 3ème prix de chant ; le 6 septembre 1863 à Rouen, 1er prix de chant ; le 8 mai 1864 à Saint-Denis (Paris), deuxième prix de chant ; le10 juin 1865 à Yvetot, premier prix de chant.
La fanfare quant à elle obtient : le 8 mai 1864 à Saint-Denis (Paris) le 1er prix de début ; le 6 juin 1864, à Bolbec le 1er prix et le prix d’honneur ; le 10 juin 1865 à Yvetot le 1er prix et prix d’honneur.
Malgré ces bons résultats, la société est dissoute en 1867 par suite de désaccord entre ses membres.
La Société Philarmonique, créée et présidée par M. Domergue, également directeur de la Société Mélophile, qui sera dissoute quelques mois plus tard, est autorisée par arrêté préfectoral du 13 février 1865, elle est composée de 17 membres. Cette société ne fera qu’un bref passage !
La Lyre fécampoise :
Société musicale, créée en 1868 par M. Hartmann, artiste musicien fécampois, ancien directeur de l’Orphéon dissout en 1867. Un avis favorable à sa création est émis par le maire Auguste Corneille et le conseil municipal le 19 juin 1868 : Je ne vois nul inconvénient à la création de la société dont il s’agit. Elle est du reste en dehors de l’administration municipale, mais les services que rendent toujours ces sociétés leur assurent toutefois son appui.
Les Enfants de Fécamp :
Fanfare, créée en 1875, sous l’impulsion de M. Maze ancien président de Mélophile elle regroupe 30 exécutants sous la direction de M. Verdeau, président M. Moulin. Elle prend le nom d’Enfants de Fécamp, et donne son premier concert le 26 septembre 1875.
Elle va être reconstituée en Musique municipale en 1883. Dissoute à la suite de différents conflits, notamment avec la municipalité elle va être à nouveau reconstituée en 1901, cette fois en - Société indépendante, faisant fonction de Musique municipale - sous l’appellation Musique municipale, les Enfants de Fécamp, elle est formée de deux groupes : une Harmonie de 54 exécutants, complétée par les Tambours et Clairons de la Musique municipale forte de 20 exécutants. VOIR LA PAGE
Crée en 1892, par Alexandre Le Grand (père), pour représenter dignement la Bénédictine elle va être constituée par Ferdinand Moreau, ancien sous-chef de musique au 67e régiment d’infanterie, arrivé à Fécamp en 1891.
Elle participe dès l'année de sa constitution, les 4 et 5 juin, au grand concours de musiques organisé par la Société Commerciale des Fêtes, auquel 75 sociétés se sont engagées. Ferdinand Moreau, musicien de grande valeur, directeur énergique et habile, conduit la société pour animer les grands événements de la Bénédictine VOIR LA PAGE
Créé en à l'initiative de Marcel et Robert Couturier, fils de Gustave Couturier, négociant industriel fécampois, elle est constituée par une chorale à majorité féminine, complété d’une fanfare, et est dirigée par Adolphe De Buissy, directeur de la musique municipale Les Enfants de Fécamp. Le 21 août 1910, malgré sa récente formation, elle fait sa première sortie à Yport ou il donne un concert. L’Orphéon donnera, au cours de sa (courte) carrière, de nombreux de bienfaisance, avec le concours d’artistes de Paris et du Havre, (concerts au profit de la Goutte de Lait et des pauvres). il participera également à des concours, où il remportera un franc succès. La grande guerre mettra un point final son activité. ALLER À LA PAGE
La Lyre Maritime
Le 19 février 1920 : Zéphir Petit, considérant qu’il existe encore suffisamment de bons éléments à Fécamp pour pouvoir former une bonne société musicale, prit l’initiative de convoquer tous les instrumentistes de la ville pour leur demander leur avis à ce sujet. Cette réunion eut lieu le quatre février, mil neuf cent vingt, à l’Hôtel-de-Ville (salle des mariages).
M. Petit fait savoir qu’en vue de hâter les résultats qu’on est en droit d’attendre des bonnes volontés, il a fait la démarche près de MM. Les directeurs de la Bénédictine pour demander le concours des musiciens de l’établissement. ALLER À LA PAGE